Issu d’un projet de fin d’étude, ce jeu a mis quatre ans pour arriver sur nos écrans. La plateforme Steam a permis la concrétisation de ce jeu, car le concept de départ est assez original, le jeu étant basé sur la musique, il n’aurait probablement pas trouvé d’éditeur.
Rythm of the night
L’histoire se passe dans le monde aquatique et rythmé de Symphonia, Maestro (le méchant de l’histoire) a décidé de s’en emparer et imposer le silence. Nous incarnons Beatbuddy un petit être bleu (qui a dit un Schtroumpf ?) dont la mission sera de déjouer les plans de Maestro.
Le jeu est un ‘scroller’ 2d multidirectionnel dont les styles graphiques et musicaux évoluent sur six niveaux.
En plus de devoir avancer dans les niveaux au rythme de la musique, il faudra parfois faire quelques allers-retours pour débloquer des portes, à d’autres moments, nous serons plus dans un jeu style puzzle game qui fait furieusement penser à Deflektor (un excellent jeu de l’époque 8bits) où nous devons orienter des bumpers qui permettront de réaliser des réactions en chaine.
Techniquement, les graphismes et animations sont très réussis. La musique très rythmée est un élément central du jeu. Cependant nous sommes à mille lieux d’un jeu musical, en effet, ici la musique donne le rythme du jeu, par endroit il faudra se faufiler en respectant le tempo, ailleurs l’absence ou la présence de certaines mélodies permet de savoir si on avance dans la bonne direction (la musique s’enrichit d’instruments quand nous avançons dans le niveau).
The beat goes on
Pour se faire une idée des musiques et du visuel du jeu, place à un petit medley :
Au niveau de la prise en main, il faut combiner la souris avec quelques touches du clavier, pas le plus intuitif, surtout qu’il est impossible de redéfinir les touches. Une fois habitué, le jeu devient vraiment plaisant.
La difficulté n’est pas toujours bien dosée, dès les premiers niveaux, certains passages sont assez ardus où il faudra s’y reprendre à plusieurs fois et trouver le bon rythme pour arriver à passer, heureusement les checkpoints sont bien placés (d’ailleurs ça donne souvent l’indication de l’imminence d’un passage délicat).
Malgré la relative courte durée de vie (une dizaine d’heures), les quelques problèmes de level design qui cassent la fluidité du jeu et l’ergonomie qui aurait pu être plus souple, nous sommes face à un jeu indépendant qui propose une expérience originale avec une direction artistique d’excellente facture.
Note : 14/20
RSS 2.0