Il y a un an et demi, l’épisode précédent de la saga "Air Conflicts", "Secret Wars", révélait son originalité malgré une réalisation technique très moyenne. Mais en cette fin d’année c’est "Air Conflicts : Pacific Carriers" qui décolle, pour nous faire vivre de nouvelles aventures aériennes aux manettes d’un porte-avion de la seconde guerre mondiale (et dans les deux camps). La promesse de ce titre est de nous offrir une gestion plus globale des opérations aéro-navales de l’époque.
Gameplay :
"Air Conflicts : Pacific Carriers" s’étend sur 4 campagnes assez longues et riches de missions assez différentes : artillerie à bord du porte avion, bombardements aériens, attaques d’aérodromes, défense de flotte, jouer à la vigie pour trouver des ennemis et contrôler des escadrons entiers au-dessus des mers. Autant dire qu’il n’y a pas de risque de répétitivité. Un aspect intéressant est d’avoir une vision de la guerre selon le point de vue des Japonais, ce qui change un peu du modèle habituel. Seule petite déception, on retrouve à nouveau les batailles les plus connues et incontournables : Midway, Pearl Harbor et Wake Island, par exemple.
Les combats sont basés sur le système classique qui a fait ses preuves, mais tout comme dans l’épisode précédent l’intelligence artificielle des adversaires est faible et pourrait être décevante pour les joueurs chevronnés. Chose intéressante : il est possible de passer d’un avion à l’autre dans une même escadrille, ce qui permet en plus à un équipier de repartir charger les armes de l’appareil que vous lui avez laissé à vide. Au final un gain d’expérience s’accumule au court des missions, ce qui est une idée utile pour donner un peu plus d’intérêt aux profils des pilotes.
Le jeu en ligne à 8 joueurs est bien fournit avec 4 modes : batailles de porte-avions, match à mort, match à mort par équipe et capture de drapeau. Ces modes permettent de compenser avantageusement le manque de chalenge que les gamers pourraient ressentir dans les missions, ils pourront ainsi s’affronter entre eux.
Maniabilité :
Comme dans les épisodes précédents, il y a un mode arcade qui donne une maniabilité facile mais simple et un mode simulation qui nécessitera un peu d’entrainement mais qui donne un peu plus de sensations au pilotage et qui n’autorisera pas toutes les cabrioles.
Graphismes :
En seulement un an et demi, les progrès sur le moteur du jeu sont spectaculaires. Au niveau du décor, l’océan pacifique est très bien rendu et le ciel est vraiment beau. Les effets spéciaux sont tout à fait réalistes : entre explosions sympathiques, panaches de fumées cohérents et une bonne gestion des collisions et débris.
La modélisation des avions et vaisseaux est réussie. Au total : on pourra admirer 4 portes-avions, 21 navires de combats et 12 avions différents. Des vidéos cinématiques correctes mais un peu courtes viendront aérer les missions. A noter que la compatibilité avec les écrans 3D est assurée sur toutes les plateformes.
Bilan :
Ce nouvel épisode d’"Air Conflicts" atteint un niveau inégalé pour la saga avec une bonne durée de vie. En proposant une nouvelle fois une belle originalité en centrant son gameplay autour des portes-avions et en réussissant à hausser sa réalisation technique à un bon niveau, "Air Conflicts : Pacific Carriers " acquiert un grand intérêt pour les fans de simulation de combat aérien, malgré les problèmes d’intelligence artificielle, que l’on peut rapidement oublier après une séance multijoueur en ligne face à un vrai pilote.
Note : 15/20