Alors que la plupart des jeux Assassin’s Creed ne concernaient pas Assassin’s, la trilogie Ancients a définitivement perdu l’intrigue. J’aime les trois pour être clair, mais je peux comprendre pourquoi certaines personnes ne sont pas satisfaites des nouvelles orientations de la franchise. C’est après avoir rejoué la trilogie Ezio sur Switch que j’ai moi-même commencé à devenir un peu nostalgique du classique AC. Et juste à temps pour le 15e anniversaire de la série, nous avons eu Assassin’s Creed Mirage. Un titre AC à petit prix et plus petit qui ramène l’accent sur l’essentiel. Furtivité sociale, objets de collection cachés et un monde conçu pour le parkouring libre. Les piliers sur lesquels la franchise a été construite et ceux qui ont été ignorés lors des dernières versions. Et même si Mirage n’est pas parfait, il incarne l’expérience classique qu’il entend recréer.
Tout d’abord, l’éléphant dans la pièce. Mirage ressemble beaucoup à Valhalla. Surtout au début, où j’étais sceptique quant au fait que ce soit le jeu sous lequel Ubisoft le vendait. Pour beaucoup, Valhalla était la quintessence de la mesure dans laquelle la franchise s’était éloignée de l’Assassin’s Creed original, le jeu Mirage étant également considéré comme un successeur spirituel direct. Ne vous inquiétez pas, c’est exactement cela. Une fois sorti du prologue, qui ne dure pas longtemps, vous voilà déposé à Bagdad et vous verrez la différence. Et oui, vous verrez les mots Gear et Crafting, qui déclenchent également l’alarme. Mais en fin de compte, les deux mécanismes ressemblent plus à Black Flag et Unity qu’à Odyssey ou Valhalla. Il y a autre chose sur lequel le jeu ne vous réconforte pas assez rapidement, mais que pouvez-vous faire.
Une fois passé ce cap, et vraiment il ne faut pas très longtemps pour que Mirage démarre correctement, le jeu est honnêtement sublime. Il y a une raison pour laquelle Assassin’s Creed est devenu une franchise à succès, et Mirage nous rappelle clairement pourquoi. Tout est structuré presque exactement comme le jeu original. On vous donne une cible, vous devez entreprendre une enquête, qui aboutit ensuite à un assassinat dans une boîte noire de style Unity. Cependant, contrairement à l’original, les enquêtes ne sont pas seulement des missions génériques mais des niveaux de campagne scénarisés. Et même si je dirais qu’Unity propose toujours les meilleures missions d’assassinat de la franchise, Mirage est globalement plus performant en termes de conception de niveaux cohérente, de gameplay sandbox et d’un excellent mélange de furtivité sociale et physique. Mirage est également relativement non linéaire et vous permet de choisir dans quel ordre assassiner les cibles.
Mirage n’est pas la meilleure performance de la série en matière de furtivité (j’expliquerai pourquoi plus tard), mais pour mon argent, c’est la meilleure performance en termes de mise en œuvre. Le level design, notamment dans les missions sandbox black box, est vraiment bien réalisé. Il existe toujours plusieurs façons d’accomplir des missions, certaines mises en évidence tandis que d’autres sont cachées, récompensant l’exploration et l’expérimentation. Mirage peut également être indulgent, dans la mesure où alerter un ennemi n’alerte pas toute la carte. À moins que quelqu’un ne déclenche une alarme ou ne crie, seuls les ennemis alertés le savent. Il est donc parfaitement possible de s’engager dans des combats rapides dans les virages ou sur les toits, tout en conservant votre furtivité globale. Les erreurs, si elles sont prises rapidement, ne tuent pas automatiquement votre mission. Cela vous permet de rester sur vos gardes, tout en récompensant la prise de risque et l’ingéniosité.
Et cela ne fait qu’augmenter au fur et à mesure que le jeu progresse. Au début, vous aurez la furtivité, votre lame cachée et vos couteaux de lancer. Et même s’il s’agit d’une véritable boîte à outils, il y a encore plus de jouets avec lesquels jouer. Les joies des précédents jeux Assassin’s Creed résidaient dans les gadgets, du fusil de Rogue à la glorieuse fléchette en corde d’AC3. Et bien que ceux-ci aient disparu dans les titres récents, ils reviennent ici en force. Pour moi, le point fort ici était la fléchette, mais vous aurez également des pièges, des bruiteurs et la glorieuse bombe fumigène. Chacun d’entre eux peut être amélioré, non seulement numériquement, mais avec des avantages qui modifient légèrement leur fonctionnement. Lorsqu’il est combiné avec la conception de la mission, vous obtenez un jeu bac à sable bien conçu avec une boîte à outils furtive bien conçue.
Ce n’est cependant pas parfait. Bien que beaucoup de travail ait été effectué, celui-ci a été construit sur Valhalla. Et l’un des principaux problèmes des jeux RPG était que vous ne bougeiez plus aussi précisément qu’avant. Depuis que l’accent mis sur la course libre et la furtivité a été abandonné, le besoin de mouvements précis des personnages a également disparu. Et même si Mirage est meilleur que Valhalla, on est encore loin d’Unity. Bien trop souvent, une course libre s’est terminée avec un arrêt devant un obstacle sans raison. Ou Basim donnant accidentellement un coup de tête à un garde sans raison. Et la difficulté à passer par les fenêtres est carrément ridicule. Ce n’est pas révolutionnaire et vous vous y habituerez, mais cela ne le rend pas optimal. C’est mon plus gros problème avec le jeu, la solution pour mon argent étant simplement de revenir à la version Unity/Syndicate du moteur et de travailler à partir de là.
L’histoire n’avait rien d’extraordinaire non plus. Je ne l’ai pas trouvé mal, il a aussi fait ce dont il avait besoin. C’était dans un espace difficile, à la fois devant être son propre jeu ainsi qu’une suite/préquelle du récit des monstres de Valhalla. Et le choix du protagoniste dans Basim a rendu les choses particulièrement compliquées. Dire pourquoi gâcherait deux matchs, mais si vous savez, vous savez. Et je pense qu’ils ont fait un travail aussi décent que possible. Les personnages secondaires sont oubliables, mais ils ne sont pas mauvais. Basim et Roshan sont tous deux bien faits et sont les personnages les plus importants ici. Dans l’ensemble, le récit aurait pu être meilleur, mais il correspondait également à ce dont il avait besoin. J’étais déjà intrigué par Basim après Valhalla, et Mirage n’a fait que me faire l’aimer davantage. De plus, c’était agréable de jouer à nouveau un Assassin, dans un véritable scénario d’Assassin’s Creed.
J’ai toujours été un fan d’Assassin’s Creed, et Assassin’s Creed Mirage m’a rappelé pourquoi. La joie d’abuser de l’IA ennemie grâce à l’utilisation de la furtivité sociale et des coins. Une ville en monde ouvert à explorer et à parcourir, en volant tout le monde à la tire. Et les missions de la boîte noire du bac à sable sont fantastiques, le point culminant de la franchise à son meilleur. Bien sûr, dans l’ensemble, la formule du jeu est une collection de classiques d’Ubisoft. Mais n’est-ce pas pour cela que nous sommes ici à ce stade ? Explorer une ville, résoudre de petites énigmes, collecter des objets et faire du poignard tout en ayant l’air cool de le faire. Il s’agit d’un jeu Assassin’s Creed, sans aucune excuse, et c’est bien mieux à mon avis. En espérant qu’Assassin’s Creed Red prenne des notes.
Graphiques : 8
Cela ressemble exactement à Valhalla, ce qui signifie des paysages et des environnements phénoménaux mais des modèles de personnages et des animations douteux.
Gameplay : 8
Le retour à un gameplay axé sur la furtivité sociale et à une véritable expérience Assassin est passionnant et nostalgique, malgré quelques frissons hérités de Valhalla.
Son : 9
Le doublage est généralement excellent dans le style standard d’Ubisoft, et la musique est authentique et immersive.
Fun : 9
J’ai oublié à quel point j’aimais le classique Assassin’s Creed jusqu’à ce que je commence à jouer à Mirage et que je réalise à quel point les nouveaux jeux de ce style me manquaient.
Verdict final : 8,5
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