Le studio Splash Damage nous présente son nouveau FPS coopératif, après "Wolfenstein : Enemy Territory" et "Quake Wars", voici "Brink". Résolument orienté multijoueur, le jeu promet une grande originalité et une incroyable maniabilité au service de l’action.
Gameplay
Brink se déroule sur une ville construite comme une île artificielle destinée à survivre au réchauffement climatique et la terrible montée des eaux qui en découle. L’Ark, cité idéale, modèle de développement durable, se transforme vite en enfer à ciel ouvert, à cause de la surpopulation causée par les réfugiés qui l’ont prise d’assaut. Alors que l’apocalypse ravage les continents, l’Ark est déplacée en pleine mer et perd tout contact avec l’extérieur. La situation s’aggravant, la guerre civile fait rage entre les dirigeants de l’Ark et les résistants qui veulent quitter la cité pour retourner dans le reste du monde.
Deux clans sont donc à votre disposition, mais leur rôle dans les missions solo est anecdotique, car dans Brink tout est fait pour vous préparer au multijoueur. Le mode principal du jeu n’étant pas le solo, ce sont sur les 8 cartes du multi que vous passerez le plus clair de votre temps. Elles sont franchement réussies, mais leur nombre ne permet pas d’espérer une durée de vie très longue, d’autant plus qu’aucune map ne semble capable de devenir cultissime.
Les classes de personnages sont au nombre de 4 et libre de changement : le soldat avec ses distributions de munitions, le médecin, l’ingénieur et ses armes spéciales et l’espion qui peut s’infiltrer technologiquement ou en se déguisant. Cette liberté de classe, fait que l’équilibre des forces change en permanence, les attaquants et les défenseurs se retrouvant obligés de s’adapter les uns aux autres au fil de la partie. Pourtant malgré ce bel effort, les joueurs se foncent dessus car leurs capacités spéciales n’ont pas tant d’importance que cela.
Les personnages peuvent être améliorés autant physiquement qu’au niveau des compétences grâce à l’expérience gagnée, les armes et leurs modifications sont très nombreuses. Ces deux points sont les parties les plus positives du jeu.
Maniabilité
Dans tout FPS il est indispensable de pouvoir être rapide et précis. Pour la précision, Brink n’a rien de remarquable, mais rien de contre-productif non plus. Pour la rapidité le système SMART permet (idéal sur console) de franchir des obstacles et monter aux murs rapidement et de façon semi-automatisée. C’est un vrai progrès pour le jeu sur console.
Graphismes
Les graphismes sont moyens par rapport à ce qui se fait de mieux en ce moment. De plus, le jeu n’est pas encore totalement optimisé, principalement sur XBox 360 où les ralentissements sont encore nombreux. Par contre sur PC, les graphismes ne sont pas limités, la puissance de la machine peut se montrer à fond et ne subit pas de ralentissements. On attend une mise à jour du jeu sous peu pour régler ces problèmes.
Bilan
Avec un scénario original et intéressant, Brink promettait un renouvèlement du genre FPS multijoueur par équipe. Cependant le jeu n’est pas graphiquement au niveau et l’expérience de jeu n’est pas la révolution promise. Les 8 cartes ne permettent non plus d’avoir une durée de vie intéressante. Il reste à ce titre les bons points de la fraicheur et d’une richesse de personnalisation des personnages et des armes et d’avoir eu le courage de supprimer les compteur de tués/frags afin d’orienter le jeu vers l’accomplissement des objectifs et le gain de la partie.
Note : 12/20