Crysis Remastered Trilogy - Test sur PC

Il n’y a pas beaucoup de jeux dans le monde qui ont apporté à la fois un déluge de mèmes et un impact aussi important (bien que je doute que beaucoup de gens se souviennent pourquoi) sur l’industrie du jeu, mais c’est l’un d’entre eux. Crysis était un jeu qui était à l’origine perçu comme une simple démo technologique et rien de plus, mais il a fini par être bien plus que cela. Bien sûr, c’était le couronnement de Crytek avec leur tout nouveau CRYENGINE, mais c’était un jeu étonnamment bon pour démarrer. Ses suites, Crysis 2 et Crysis 3 (sorties respectivement en 2011 et 2013), étaient un peu plus conviviales pour les consoles, mais étaient toujours en proie à des problèmes techniques simplement en raison d’un manque de puissance / d’objectifs ambitieux pour le matériel actuel. Le Crysis original a déjà reçu le traitement remasterisé l’année dernière, mais ses suites étaient les prochaines en ligne et ont été emballées toutes ensemble sous forme de trilogie remasterisée. Jetons un coup d’œil à la façon dont tout se passe sur la PS5.

Crysis remastered

Nous commencerons par le grand-père de la trilogie, Crysis Remastered. Ce jeu était connu pour faire fondre les PC en 2007 et cela était dû en partie au fait qu’il était conçu pour un avenir qui n’est jamais venu. Lors de son développement, les processeurs multicœurs n’étaient pas une chose. Les processeurs double cœur existaient bien sûr, mais l’accent était mis sur les performances monocœur, en particulier dans les tâches liées aux jeux. En conséquence, des vitesses d’horloge plus élevées ont été favorisées plus que le nombre de cœurs (en termes très simples, la vitesse de traitement d’un composant), et étant donné que lorsque les ingénieurs logiciels construisent ces moteurs, ils doivent en quelque sorte prédire comment la technologie s’améliorera. /mature au fil du temps - une chose très difficile à développer. Les développeurs de Crytek ont ​​construit le CRYENGINE original avec des vitesses d’horloge allant jusqu’à 7 GHz et au-delà. De toute évidence, nous sommes loin de ça alors… ouais. Quoi qu’il en soit, de nombreuses techniques de rendu utilisées dans Crysis sont encore utilisées à ce jour. Il a été reconstruit dans CRYENGINE 3 pour la Xbox 360/PS3 en 2011 et il lui manquait notamment l’une des missions les plus stressantes de toute la campagne - Ascension. Étant basé sur ce port console/CRYENGINE 3, le jeu était déjà dans un bon état d’optimisation avec le matériel actuel à l’esprit, car au moment où CRYENGINE 3 a déployé l’objectif de développement s’est éloigné des vitesses d’horloge (oh, et l’Ascension susmentionnée mission a été incluse cette fois).

J’ai exécuté le jeu sur ma PS5 avec le Ray Tracing activé et je n’ai remarqué aucune baisse de ma fréquence d’images pendant le jeu. Pour être juste, les graphismes et la technologie ont parcouru un long chemin depuis 2007, mais je dirais également que le Crysis original résiste toujours assez bien, visuellement parlant, sans aucune remasterisation, ce qui a rendu l’affaire encore plus agréable. Les seuls vrais problèmes de performances que j’ai rencontrés étaient un crash (bien qu’il soit vrai qu’il était sur l’écran de pause pendant environ deux heures et que cela ne s’est plus jamais produit) et le jeu s’accrochait à chaque fois qu’il y avait un nouveau point de contrôle. En dehors de cela, le jeu a toujours fière allure, il se joue plutôt bien et la campagne est toujours un bon moment. Il convient également de noter que seul ce jeu Crysis particulier prend en charge le lancer de rayons sur console. Les deux autres non.

Crysis 2 remastered

Il contenait des références et des liens mineurs avec le jeu original, mais il s’agissait d’un changement radical dans le ton, le rythme et l’échelle. Ce jeu était également embourbé dans une controverse technologique, mais cette fois, c’était en raison de la découverte qu’il y avait un océan entièrement rendu avec la technologie de tessellation de NVIDIA sous la carte, et honnêtement, cela ressemble plus au sabotage louche et sournois de NVIDIA contre AMD, plutôt qu’à tout ce qui est de la faute de Crytek. Visuellement parlant, à part peut-être un manque de profondeur réelle dans les textures (en gardant à l’esprit qu’il s’agit d’un jeu de 2011), Crysis 2 tient vraiment bien. Il possède l’un des éclairages les plus nets, seuls les jeux Battlefield récents se rapprochant de la qualité de l’éclairage de Crysis 2. Ce jeu fonctionnait horriblement sur les consoles en 2011, avec une moyenne d’environ 15 ips, ce qui est tout simplement horrible même compte tenu des normes de performances de l’ère 360/PS3. Sur la PS5, il fonctionnait à 60 images par seconde, les seuls problèmes se sont produits lorsque je me suis chié, il y avait un nouveau point de contrôle, un trait malheureusement commun à la trilogie. En dehors de cela, le jeu de tir amélioré de Crysis 2 par rapport à l’original résiste incroyablement bien.

Crysis 3 remastered

Crysis 3, le dernier hourra pour la série Crysis. Cela a vu le retour de quelques personnages de l’original et a établi un lien plus direct avec celui-ci. Des personnages comme Psycho et Prophet ont repris le feu des projecteurs alors que la fin de la guerre contre le Ceph et le CELL était en vue. Crysis 3 est sans doute le plus créatif en termes d’environnements. Oui, il frappe ce trope de la nature en reprenant New York, mais il l’a fait d’une manière qui lui a permis d’avoir une conception de niveau solide et des idées sympas, comme ce grand dôme au-dessus de la ville et CELL contrôlant toute l’énergie. Encore une fois, je ne peux pas vraiment reprocher les performances de ce jeu. J’ai eu une expérience fluide à 60 images par seconde, seuls les problèmes provenant des points de contrôle provoquant des problèmes. Étant donné que les titres précédents ont bien résisté, il n’est pas surprenant que le dernier jeu de la série ait également bien résisté. CRYENGINE 3 n’était qu’une bête et c’était vraiment cool de voir comment Crytek a continué à développer CRYENGINE dans son ensemble pour même prendre en charge le lancer de rayons agnostique API (ce qui signifie que peu importe qu’il s’agisse de DX12, Vulkan ou similaire).

Bilan :

La trilogie Crysis Remastered apporte avec succès la série notoire sous son meilleur jour. Alors que le mème de "mais peut-il exécuter Crysis ?" sera toujours là, le travail continu de Crytek sur l’optimisation et l’amélioration de sa propre technologie a fait des objectifs de rendu auparavant déraisonnables pour les consoles quelque chose qui est assez facile pour les consoles d’aujourd’hui. Le fait que ces jeux résistent toujours aussi bien, à la fois en termes de visuels et de gameplay, témoigne des efforts de Crytek pour créer une série de jeux qui ont résisté à l’épreuve du temps. Si vous êtes un fan de jolis tireurs avec des mécaniques sympas et des campagnes pas trop longues, cette trilogie est un solide aperçu d’une référence technique historique que les consoles de génération actuelle parviennent maintenant à frapper avec une force surprenante. Peuvent-ils exécuter Crysis ? Oui, ils peuvent.

Note : 15/20