Vous êtes à la recherche d’un petit jeu mêlant gestion et stratégie sans grande prise de tête et jouable entièrement à la souris ? Alors Dealer’s life 2 est fait pour vous ! Assez sympathique dans sa patte graphique assez cartoon et son humour parfois subtil, et parfois beaucoup moins, il promet de vous faire passer quelques sympathiques petites heures à vous demander quand est-ce que votre chance finira par tourner pour vous laisser sur la paille.
Car le but du jeu n’est autre que de s’en mettre plein les poches et ce peu importe la manière, tant que vous tournez autour de l’achat et de la revente. Votre objectif sera en effet d’acheter les objets que les PNJ viennent vous vendre le moins cher possible, afin de les revendre à d’autres en faisant flamber les prix ( En les arnaquant s’il le faut ). C’est donc à vous de voir de quel côté de la moralité vous allez vous situer durant vos parties, mais dans tous les cas, il vous faudra vous faire un nom pour passer d’une simple ruelle miteuse à un véritable commerce qui se respecte, au beau milieu des quartiers les plus riches.
Et vous aurez pour celà plusieurs compétences bien utiles, qu’il vous faudra monter au prix de vos maigres économies à mesure que vous avancez dans l’échelle sociale. En effet, vous pourrez avoir accès à plusieurs statistiques et traits de caractères chez vos clients en fonction de vos propres caractéristiques, ce qui vous permettra de savoir s’ils sont de simples amateurs facilement arnaquables ou si vous avez en face de vous des experts qu’il faudra caresser dans le sens du poil (et donc à qui il faut éviter de vendre vos contrefaçons).
Le jeu en lui-même est d’une simplicité déconcertante, car mis à part l’achat et la vente de biens qui sont au centre du gameplay, le reste est d’autant plus facile à prendre en main qu’il n’existe pas énormément de notions différentes à prendre en main, surtout en commençant puisque le jeu limite grandement les possibilités tant que vous n’avez pas assuré un minimum de capital.
De ce fait, quand bien même vous auriez pu avoir quelques difficultés, le jeu vous laissera le temps qu’il faut pour vous habituer aux possibilités qu’il offre, car c’est à vous de décider quand vous souhaitez rajouter telle ou telle amélioration. En somme, même lorsque vous avez de quoi passer au quartier suivant, il faudra le faire manuellement en allant acheter le bâtiment, ce qui vous laisse tout le luxe de vous entraîner sur la première partie du jeu (c’est à dire avant que les prix ne flambent et que vous ne risquiez de tout perdre du jour au lendemain).
Si je dois réellement émettre un point négatif sur Dealer’s Life 2 ; ce serait qu’à vouloir faire trop simple, le jeu en devient vite répétitif, et ce même en proposant quelques améliorations sympathiques ainsi que plusieurs événements aléatoires, ce qui n’est pas étonnant étant donné la nature assez simpliste du jeu.
Je ne peux donc le conseiller qu’aux gens voulant passer un bon moment sans pour autant s’attendre à des dizaines d’heures de jeu remplies d’actions et d’aventures. C’est avant tout un petit jeu sympathique qui vise à vous faire passer le temps sans grande prise de tête, porté par une direction artistique aussi amusante qu’efficace.