Entre automatisme et réflexion. Voilà les deux mamelles de Fenix Rage ou du moins de sa démo puisque c’est cette version que nous avons pu tester.
Fenix Rage est de prime abord un jeu très classique : Un tableau, un personnage, des obstacles, des items ,un point B à rallier depuis un point A. Plus simple , cela n’existe pas. Cependant, si les premiers niveaux sont d’une facilité inouie, très rapidement, le soft prend une autre dimension au fur et à mesure de la complexité des niveaux, à tel point qui n’est pas rare de s’y reprendre pour pouvoir compléter un niveau. En effet, les obstacles verts et parfois mobiles deviennent de plus en plus nombreux et si vous les heurter, vous devez recommencer le niveau depuis le début, il en va de même si vous sortez des limites du stage. Pour vous aider à vous extirper d’un niveau, sachez d’abord qu’ il n’y a pas qu’un seul chemin pour rallier le point de sortie. C’est à vous de décider par où vous voulez passer : Par le haut ou par le bas, en passant à gauche ou à droite, vous êtes libre de faire votre plan de ralliement. Et il faut bien avouer que ceci est assez grisant.
Maintenant, passons au cœur du gameplay.
Celui-ci est en fait un subtil mélange d’automatisme et de réflexion .Tantôt vous devrez agir rapidement et par réflexe tantôt vous calmerez le jeu et réfléchirez devant une dizaine d’obstacles mobiles qui se croisent et s’entrecroisent incessamment, vous condamnant à recommencer si vous les touchez. Rapidement la touche ESPACE (si vous jouez au clavier ) deviendra votre plus fidèle compagnon. Cette touche vous permet en fait de sauter et en tapotant sur cette même touche vous pourrez voler, ce qui n’est pas de trop, croyez- nous pour sortir d’un niveau. De plus, en appuyant sur Z, vous pourrez dasher et par la même détruire certains obstacles comme des murs ou autres. D’autres subtilités vous attendent, comme les murs enflammés qui lorsque vous vous y frotter, vous permet de détruire certains murs de glaces notamment, vous ouvrant ainsi de nouveaux horizons pour compléter vos niveaux.
Cet alliage d’automatisme et de réflexion débouche sur des moments assez plaisants à jouer. Nous nous souvenons par exemple d’un niveau ou nous foncions de gauche à droite en explosant tout ce qui bougeait avec le dash. Puis soudain une foule d’obstacles mobiles apparaissait et là nous étions obligés de terminer le stage en tapotant avec parcimonie la touche de saut pour éviter soigneusement ces carrés verts fatals. Grisant quand on réussissait, frustrant quand on perdait (avec l’envie de recommencer et d’affiner sa tactique ).
Au niveau des graphismes, l’ensemble provient d’une 2D assez coloré et équilibré au niveau de ses tons. On sent que les développeurs ont une connaissance assez poussé de la théorie des couleurs. Exemple : Les stages sont à dominante rouge et les petits obstacles, verts. Pourquoi ? Parce que trop de rouge sur une image fatigue l’œil humain et la couleur qui apaise naturellement cet œil agressé par le rouge est le … vert. Cela vous donne une idée de la maitrise graphique du titre. Au final, on se retrouve avec une 2D vraiment plaisante et accrocheuse
Les personnages quant à eux sont assez singuliers et ne brillent guère par leurs charismes. Fenix Rage arbore un look enfantin, somme toute cohérent avec l’orientation artistique du titre à défaut d’être brillant.
La bande son elle, est assez quelconque, elle ne nous a pas marqué plus que cela. Elle n’est n’y agréable, ni agaçante. On est sur du correct sans plus. Les bruitages sont d’ailleurs du même acabit.
Au final, cette démo de Fenix Rage s’avère pleinement convaincante. On s’amuse sur du gameplay simple, fun mais néanmoins pas dénué de subtilités bienvenues dans un univers sympathique , coloré et maitrisé. On prévoit donc de bonnes heures de jeu en perspectives sur la version finale. Ce n’est pas du génie, loin de là (ce n’est pas ce qu’on lui demande d’ailleurs ) mais c’est du SO-LI-DE.
Nous vous recommandons donc de l’essayer pleinement.
Note : 14/20
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