Les fans de gestion de club de football sont aux anges car "Football Manager 2012" est disponible. L’incontournable de la gestion footballistique mérite t’il le renouvellement cette année ?
Gameplay :
La merveilleuse usine à gaz, qui permet de gérer un club de A à Z, Football Manager de Sega, est de retour. Cette année c’est avant tout une révolution au niveau de l’organisation des menus et des fiches qui vous est proposé. Maintenant il y a plus d’informations par page, cela permet de gagner en rapidité d’accès sur les données, mais en contre-partie le temps d’adaptation pour un joueur de la version précédente sera important car ses repères sont faussés. Il sera même possible de personnaliser les rapports et ainsi n’afficher que ce qui vous intéresse, c’est une capacité d’optimisation très intéressante pour enlever les données qui l’on trouverait sans intérêt au fil des parties.
Le concept du jeu quant à lui s’est enrichi avec de nouvelles possibilités comme les réunions avant et pendant qui permettent à chaque joueur de s’exprimer et à l’entraineur de motiver l’équipe. Tous les discours auprès des joueurs peuvent être nuancés avec des intonations de voix différentes : Robert, muscles ton jeu ! Il est maintenant possible d’ajouter/supprimer un championnat en pleine partie démarrée ce qui est très intéressant pour changer la routine. La négociation avec les agents a été ajouté cette année.
Le jeu contient toujours cette quantité colossale de pays et de clubs à essayer dans leurs championnats respectifs, un vrai choix pour des dizaines d’heures de jeu. Avec toujours la totale sur les licences officielles, que du bonheur.
"Football Manager 2012" est devenu bien plus facile avec les équipes du haut de tableau, il faudra vraiment débuter dans les division basses pour trouver un gros challenge à réaliser, mais il vous faudra quand même entre 10 et 20 saisons de jeu pour atteindre la ligue de champions avec votre club local.
Graphismes :
Le moteur 3D de gestion des matchs a bien évolué lui aussi. On note des progrès à tous les étages : stades, joueurs et caméras. Même si la modélisation et le jeu des personnages reste toujours aussi minimisé pour permettre au jeu de fonctionner sur de vieux pentium 4/Athlon et avec des cartes graphiques poussiéreuses.
Bilan :
"Football Manager 2012" est toujours la rolls du genre, à la fois complexe et accessible, exigeant et généreux. Rete que cette édition ne révolutionne pas la recette en se reposant quelque peu sur ses acquis. Mais c’est toujours l’orgie de la gestion de football, le rêve pour tout fan de ce style de gameplay : tout en configuration et en stats.
Note : 17/20
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