Véritable OVNI vidéo-ludique, "Habitat" a réussi sa campagne Kickstarter et est désormais disponible sur Steam en accès anticipé pour 15 euros. Il est développé par "indie 4gency" et évité par "Versus Evil".
Gameplay :
Avec "Habitat" Nous avons à faire à un jeu de construction de stations spatiales, qui sont capables de voyager, se battre et héberger des astronautes. L’histoire du jeu est également assez originale : les humains ont dû quitter la terre pour son orbite, chassés de la surface par de vilains nanites. La survie dépend des déchets disponibles en orbite qui vous permettront d’améliorer votre propre ISS.
Votre station basique, devra être transformée en station spatiale puissante, en y assemblant les débris trouvés, qui sont nombreux et variés : missiles, réacteurs, tête de la statue de la liberté (avec un oeil laser), tête de T-Rex cracheur de feu, tourelles, nanochasseurs, etc...
En quelques clics et orientation de pièces, votre base s’agrandira très rapidement. Des ressources générées automatiquement seront nécessaire pour faire fonctionner tous ces morceaux : le fuel (pour les réacteurs), l’électricité (pour un laser par exemple) et l’omni (pour recruter du personnel, renforcer la structure ou stopper la base en urgence).
Dans les premières minutes c’est l’extase car "Habitat" est un sandbox vraiment ouvert et totalement libre, on est vite pris par une frénésie de construction, comme devant les LEGO de notre enfance. Mais c’est sans explication qu’on se retrouve largué dans le jeu et il faudra très souvent échouer pour savoir comment jouer, sans compter une ergonomie peu efficace et des touches adaptés aux claviers anglais et non configurables sans changer son clavier dans windows. Même le travail à la souris est difficile.
Le moteur physique est horriblement réaliste, il sera donc très difficile de manœuvrer et de combattre comme dans la réalité. On a presque à faire avec une simulation spatiale à proprement dite. En y ajoutant une belle quantité de bugs au passage.
Graphismes :
L’aspect visuel n’est pas titre n’est pas des plus sexy. C’est graphiquement le minimum syndical, mais tout est suffisant pour s’y retrouver, mais une meilleur lisibilité ne serait pas de refus.
Bilan :
Le jeu n’étant pas terminé, on peut lui pardonner ses bugs, mais à 15 euros il faut quand même être très motivé. Malgré son sujet très intéressant, la difficulté de prise en main est un terrible obstacle au plaisir de jeu. La version finale est donc à surveiller, elle pourrait être une très bonne surprise.
Note : 12/20