King’s Quest III Redux est le remake du classique d’AGD Interactive sorti en 1986 et édité par Sierra.
Que vaut ce titre 25 ans plus tard ?
Mon sentiment est assez mitigé. D’une part, le gameplay est identique à l’original et on reconnait aisément la patte de Sierra qui était dans une période faste à cette époque. Maintenant, 25 ans plus tard, il faut reconnaitre que malgré ses qualités à l’époque, le titre n’a tout simplement pas très bien vieilli.
King’s Quest III met en scène un jeune esclave nommé Gwydion et son désir d’échapper à son maître, le sorcier Manannan.
Je suis contraint de m’en tenir là pour l’histoire pour éviter de vous révéler les rebondissements, surtout si vous comptez jouer à ce titre.
Comme la plupart des point & click de l’époque, le gameplay est relativement simple. Bouton droit de la souris pour sélectionner les diverses actions possibles (marcher, regarder, parler, prendre un objet,..) et bouton gauche pour déclencher l’action. Difficile de faire plus simple.
Comme souvent dans les jeux old school, le degré de difficulté est assez élevé. Les objets à trouver pour résoudre les énigmes sont bien cachés et la mort est souvent au rendez-vous dans nos recherches. Cette difficulté surprendra (et rebutera) certainement les joueurs d’aujourd’hui qui ont pour habitude de terminer un jeu entre 5 et 6 heures sans forcer.
Au niveau des graphismes, ce remake a gardé le côté VGA 16 couleurs de l’époque. Ce qui a pour intérêt pour les joueurs comme moi de me ramener 20 à 30 ans en arrière. Encore une fois, les adorateurs du old school devraient apprécier. Au niveau de la bande son, celle-ci est tout à fait honorable pour un jeu de l’époque. Certes ne vous attendez pas à devoir brancher votre 5.1.
Bref, ce King’s Quest III restera pour les fans un titre mythique sorti pendant l’âge d’or de la société Sierra. Les nouveaux joueurs auront du mal à accrocher non seulement à cause de la difficulté mais également à cause d’un gameplay qui est forcément rétro. Ils risquent donc de s’ennuyer et se sentir frustrés face à ce King’s Quest III. Sans compter que le titre ne bénéficie pas de traduction française.