Orwell’s Animal Farm est un jeu "d’aventure" indépendant qui nous plonge dans la vie des animaux de la ferme, ou plutôt dans leur rébellion contre les humains. En effet, le début du jeu n’est autre que la mise en place de cette situation : Les animaux reprennent le contrôle de la ferme et en chassent tous les humains.
Pour les amoureux de la lecture, ou ceux que cela intéresse en général, ce jeu est tiré du livre du même nom, “La ferme des animaux” de George Orwell, et dont l’histoire est probablement la même, bien qu’un peu plus poussée peut-être.
Pour ce qui est du jeu en lui-même, le gameplay consiste uniquement à choisir entre plusieurs possibilités à chaque moment de l’année, ce qui pourra faire changer du tout au tout la suite de votre aventure, allant de la dictature pure et simple à une démocratie assez relative suivant les animaux que vous choisirez de mettre en avant.
Ainsi, on peut facilement discerner plusieurs classes sociales/idéologies parmi les animaux. Les moutons étant le peuple dans sa généralité à l’instar des cochons qui sont purement et simplement des nazis (pas tous, mais dans une grosse globalité). Il faut donc voir dans ce jeu comme dans l’œuvre dont il est tiré, une satyre de ce qu’est réellement la politique, et les conséquences parfois démesurées que peuvent devenir les choix que nous pensions les meilleurs pour contenter tout le monde, ce qui est de toute façon impossible.
Il est d’ailleurs parfois assez drôle de voir la réaction de certains personnages vis -à -vis de nos choix, et surtout ce à quoi ils mènent. De plus, il existe différentes fins dont certaines assez difficiles à atteindre dans un premier temps. Car même si les mécaniques du jeu ne sont pas très diversifiées, il faudra assez bien les connaître pour espérer arriver à certains succès qui pourront vous paraître purement et simplement impossibles de premier abord.
Pour ce qui est des points négatifs, et mis à part le style de jeu en lui-même qui n’apporte que quelques heures de jeu à tout casser, c’est la redondance des actions qui risquent d’en rebuter pas mal, car mis à part cliquer de temps à autre et lire les dialogues, il n’y a rien d’autre à faire que de regarder le jeu évoluer de lui-même.
En conclusion, Orwell’s Animal Farm est un jeu à choix avec une durée de vie très limitée, bien qu’offrant une certaine rejouabilité grâce aux différentes fins qu’il propose, fins que vous ne serez cependant pas forcément tentés de faire, surtout si vous êtes à la recherche d’un gameplay plus dynamique. L’histoire en elle-même est cependant assez intéressante dès lors qu’on essaye un peu de voir les sens cachés, et certains personnages sont plutôt attachants (bien que pour certaines fins vous ne deviez les sacrifier sans remords).
Je le conseille donc à tous ceux à la recherche d’une petite histoire à lire tout en pouvant y imposer ses choix, ou peut-être aux curieux qui veulent faire le parallèle entre le jeu et le livre. Pour ce qui est des autres qui préfèrent de l’action ou de l’aventure dans son sens le plus commun, je doute que vous y trouviez votre compte.