Depuis plusieurs années, c’est le jeu FIFA qui tient le haut du pavé dans le duel annuel contre PES. La licence de Konami s’est trop reposée trop sur ses lauriers des années 2000 et a vraiment déçu son public sur ses dernières versions. Pourtant, cette fois encore, l’éditeur/développeur japonais promet un renouveau intégral, un progrès sans précédent. C’est ce que nous allons voir tout de suite avec le test de la version PS3 de PES 2011 par le studio Seabass.
Gameplay
En plus des modes de jeu habituels de PES, nous trouvons cette année l’accès à la Copa Libertadores (Coupe des clubs champions d’Amérique du Sud) et le mode en ligne est une grande nouveauté, permettant d’affronter des joueurs du monde entier dans des divisions prédéfinies avec une équipe de joueurs que l’on peut acheter et vendre.
Les menus ont été refondus avec la possibilité de glisser/déposer les items, qui facilite grandement l’ergonomie. Le placement des joueurs en formation se fait en conséquence bien plus facilement et au millimètre.
Le comportement des joueurs reste réglable et actionnable durant le match. Le comportement de l’équipe peut aussi se régler en plein match en demandant à jouer uniquement la défense, l’attaque ou le contre. Le placement des défenseurs est maintenant bien plus intelligent. Un gros effort a été fait sur cette partie. Les dépassements sur les ailes, les percées centrales et les contres trop faciles sont maintenant rares. Il faut bien plus construire son attaque et prendre des risques pour aboutir à quelque chose. Il est maintenant possible d’assigner des dribbles et des feintes (parmi 30 techniques) à un joueur pour composer une panoplie technique de star.
Les gardiens ont toujours tendance à trop relâcher le ballon, laissant trop de possibilités de but aux renards des surfaces.
La forme des joueurs impacte très fortement les performances. Les grosses stars qui sont ne plus "vertes" doivent vite être changés, sinon ils perdent tout leur intérêt. Les petites équipes de ligue 1 sont vraiment faibles.
Graphismes
PES 2011 est beaucoup plus beau que ses prédécesseurs, avec des couleurs plus vraies. Les visages, les maillots et l’ensemble des personnages sont incroyablement réalistes : une vraie claque graphique ! On peut même reconnaître le jeu de jambes d’un joueur ! L’animation de personnages est plus humaine, fluide. Les mouvements sont détaillés et précis, vraiment bien meilleurs que FIFA 11. Dommage que les stades et les pelouses restent fades et que l’ambiance de fête ne soit pas toujours présente.
PES 2011 est au top des consoles HD et des PC puissants, c’est indéniable.
Maniabilité
L’assistance automatique n’existe plus. Finies les passes à 99% réussies. Il faut tout réapprendre, mais l’apport au niveau du réalisme est saisissant. Il faut maintenant mieux doser ses passes ainsi que ses orientations de balles. Les feintes, roulettes et les dribbles sont encore meilleurs, mais leur efficacité en terme d’élimination d’adversaire reste pourtant faible. Mieux vaut donc éviter d’abuser du tricotage.
Les tirs sont encore plus dévastateurs qu’avant avec une balle un peu plus lourde et toujours à tête chercheuse vers le cadre : buts spectaculaires en perspective !
Son et Musique
Les commentaires sont toujours très moyens et souvent tardifs. Les chants de supporters font le minimum, mais ce n’est très important.
Conclusion
Nous avons ici le meilleur Pro Evolution Soccer jamais sorti. Son réalisme poussé à l’extrême est à la fois sa plus grande qualité et son plus grand défaut. Son niveau de simulation est maintenant excellent. On regrettera encore une fois l’absence de la Bundesliga allemande et la Premier League Anglaise, mais les licences ça coute toujours aussi cher...
Note : 16/20