Le studio Lukewarm Media propose aujourd’hui un titre pour les amateurs de FPS. L’équipe d’Ashton Andersen nous livre un « Primal Carnage » qui reste dans les traditions du genre, à savoir un deathmatch online. Mais qu’a-t-il donc d’intéressant à proposer pour éveiller l’intérêt des gamers ? Bah commençons par des dinosaures !
Un deathmatch c’est tout simplement un camp A contre un camp B, et celui qui a massacré le plus grand nombre d’ennemis s’en sort victorieux. Vous le saviez déjà ? Ha mais ce qui vous a échappé, c’est qu’il existe dans Primal Carnage d’un côté les humains, et de l’autre les dinosaures. Oh non ça aussi vous le saviez, je l’ai déjà dis... Alors développons.
Chez les humains, on compte 5 classes, et autant du côté des dinosaures. Commando, éclaireur, scientifique, traqueur et pyromane pour les premiers, ptéranodon, novaraptor, dilophosaurus, t-rex et carnotaurus pour les autres. Chaque classe a ses propres caractéristiques, et sont toutes complémentaires les unes par rapport aux autres. Il sera en effet intéressant de jouer un traqueur pour piéger dans des filets un petit dinosaure qui aura été repoussé au lance-flamme par un pyromane, alors que la scientifique utilisera son fusil de sniper ou ses tranquillisants pour protéger un éclaireur, des ptéranodons volants, qui serait une proie facile pour ceux-ci. Inversement, alors qu’un t-rex attirera l’attention et pourra encaisser une grande (mais vraiment grande !!!) quantité de dégâts, les novaraptors pourront contourner les humains et aller les assommer par derrière, ou les dilophosaurus les empoisonner.
L’homogénéité des classes est excellente et cohérente et on prend plaisir à dégommer ses adversaires. L’action est rapide, tonitruante et on ne s’arrête jamais de parcourir la map dans tous les coins pour se mettre à couvert, et surprendre l’ennemi, ou foncer dans le tas. Petite particularité pour la vue à la première personne exclusive aux humains, et à la troisième personne pour les dinosaures. Ceux-ci ont droit à une modélisation soignée et à une jouabilité aguicheuse qui vous donnera envie de recommencer encore et encore.
Concernant les maps, elles sont au nombre de 5. Il ne faut pas se leurrer, c’est bien peu, mais les détails sont nombreux, et elles permettent un gameplay efficace. On y retrouve également des items au sol qui vous permettent de vous régénérer ou de reprendre des munitions. Une jungle luxuriante sur une île mystérieuse ou bien un chantier naval abandonné, les environnements restent convaincants.
Pour 13,99€ sur Steam, Primal Carnage rempli son rôle de FPS accrocheur. Lukewarm Media n’a pas à rougir de son bébé qui attirera inévitablement une communauté de fans prêt à remettre le couvert pour se dégourdir les doigts sur ce titre où l’action est le maître mot de l’histoire. D’autant plus que les développeurs prévoient déjà des futurs DLC... Que du bonheur.
Note globale : 16/20
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