"Punch Club" est un petit jeu indépendant du studio russe "Lazy Bear Games". Il est édité par "TinyBuild" à l’origine du jeu culte "SpeedRunners".
Gameplay :
À la fois original et nostalgique "Punch Club" mélange de nombreux genres de jeux et une myriade de références de pop-culture des années 80. Mais c’est essentiellement un jeu de gestion de sport, relevé d’un scénario bien présent.
Vous êtes un jeune combattant pied-poing inconnu, paumé et fauché dont le père a été assassiné. Vous aimez vous battre, mais pour le faire en dehors de la rue vous devrez vivre de petits boulots pour gagner assez d’argent pour vous entraîner avec des professionnels et avec un équipement digne de ce nom. Apprenez de nouveaux coups, musclez-vous, travaillez l’agilité et prolongez votre endurance pour grimper dans les classements des meilleurs combattants de la ville. Petit à petit, vous déloquerez des coups et des techniques dans l’arbre des compétences. Et comme un Karaté Kid vous devrez également travailler votre mental. Préparez des tactiques adaptées à votre adversaire et changez à chaque round si il le faut !
Les combats de rue vous permettront également de choisir un destin entre super-héros et criminel. Et d’avancer dans le scénario bien présent dans ce qui ressemble pourtant tellement à un jeu de gestion brut au départ. Une jeune fille à conquérir, des courses à faire, une petit boulot de merde à finir, un entraînement de malade, pour allez de combat en combat. Pensez également à bien manger et bien dormir pour avoir les bonnes bases pour votre entraînement, la bonne gestion de vos statistiques physiques et mentales est capitale, vous devez tout surveiller et faire les bons choix.
L’inspiration de Rocky, Karate Kid, Kickboxer, Street Fighter 2, Les Tortues Ninja et même Fight Club est évidente et assumée, dans le scénario, les dialogues et les clins d’oeil, ont nage dans les années 80, ses films, ses jeux-vidéos, sa musique...
Graphismes :
Si vous aimez les gros pixels, vous serez servis. Le style est très cohérent et bien exécuté, mais les animations sont bien limitées, des personnages ou des actions, l’ensemble reste très statique. La carte de la ville est également mortellement figée, s’enrichissant seulement de quelques bâtiments, elle manque cruellement d’activité.
Musiques et sons :
La bande originale de ce titre passe tout à faire inaperçue avec quelques passages malheureusement trop répétitifs. Les bruitages sont vraiment bien pauvres.
Bilan :
Extrêmement prenant, il faut quand même on survivre à la répétition des actions qui se ressent assez vite, mais un fois le virus attrapé il est difficile de laisser notre héros s’éloigner de son destin.
Note : 14/20