Randal’s Monday est un point&click qui sortira en version dématérialisée sur PC le 12 Novembre 2014 pour un peu moins de 23€. Le jeu est développé par Nexus et édité par Daedalic Entertainment. Une version boite du jeu accompagné de quelques bonus devrait quant à elle voir le jour le 08 décembre 2014.
Le jeu est dans la même veine que la série Deponia. Vous profiterez de dialogue en version original (anglais) sous-titré français. Plusieurs personnages sont inspirés ou directement empruntés aux films et à la série de Kevin Smith : Clerks. Jeff Anderson double la voix de Randal mais également Jason Mawes qui reprend son rôle de Jay aux côté de Silent Bob. Les dialogues sont remplis d’humour, parfois assez noir, ainsi que de nombreuses références culturelles des années 80 à nos jours. Si vous êtes de cette génération vous vous sentirez comme un poisson dans l’eau dans cet univers décalé. Le personnage principal est totalement cynique, grossier et égocentrique. Les lignes de dialogue sont, de fait, agréables à parcourir pour peu qu’on apprécie ce type d’humour et de second degré. On peut regretter que les énigmes soient assez peu nombreuses mais on peut saluer la logique dans leur réalisation (pas besoin de chercher des solutions sur internet pour résoudre des énigmes abracadabrantesques). Concernant les commandes, rien de bien compliqué. Il s’agit de point&click classique où, comme son nom l’indique, tout se joue à la souris.
Les dessins des personnages font penser à du Matt Groening ainsi qu’aux personnages d’American Dad ou des Griffin. Les décors sont assez détaillés et fourmilles de petites références culturelles cinématographiques, musicales et vidéoludiques des années 80 et 90. Les lignes de dialogue sont insérées de manière un peu brute et les couleurs choisies ne se démarquent pas toujours très bien de l’arrière-plan.
La musique colle tout à fait aux différents lieux que vous allez parcourir et approfondissent les personnalités des personnages que vous allez rencontrer. Des sons de guitare électrique dans l’appartement de Randal pour son côté jeune rebelle par exemple.
Conclusion :
Délaissé pendant un moment, le point&click retrouve depuis quelques années un certain engouement chez les développeurs pour le plaisir des joueurs. Ce Randal’s Monday est plutôt solide. Le plaisir du jeu se situe avant tout dans les références culturelles et le côté décalé de cet anti-héros et de son entourage. Le scénario, bien que plaisant passera rapidement au second plan. A conseiller d’autant plus pour les joueurs issus de cette génération de la fin du 20e siècle.
Note : 14/20