"Red Faction : Guerrilla" en 2009 avait satisfait le public en proposant un gameplay spectaculaire à environnement très destructible, une grande liberté de mouvement et un bon rapport durée de vie / prix. Le studio Volition propose désormais "Red Faction : Armageddon" dans un style plus dirigiste pour immersion au cœur de la planète Mars.
Gameplay :
Votre héros, Darius Mason traversera la surface et les sous-sols de Mars pour affronter les fanatiques du retour de la planète rouge à sa situation originelle, à savoir des conditions climatiques terribles favorables au retour de la race insectoïde qui la dominait aux origines.
Le jeu se déroule à la 3ème personne avec une caméra très proche du perso, cela qui rend un peu statique le mouvement de rotation. Les missions sont balisées, il y a un chemin à suivre, l’effet "couloir" apparait dans ce titre contrairement au précédent.
Les ennemis sont rapides et nerveux, humains ou monstres, ils réagiront souvent intelligemment. Leur nombre sera souvent impressionnant et quand vous êtes dans une caverne cerné de bestioles, l’effet est saisissant.
La base du jeu est de pouvoir détruire beaucoup de choses : les bâtiments, les tours, les murs, les caisses, les portes, les oeufs des monstres et les barils explosifs. Les armes sont sympathiques et surtout votre marteau qui permet d’abattre aussi bien les ennemis que les murs/portes/colonnes. Le fusil magnétique tire aussi son épingle du jeu, car il a le pouvoir, à l’aide de deux aimants, d’arracher (détruire) un point A vers un point B (ça marche aussi avec les ennemis). Vous aurez aussi accès à différents exosquelettes pour vous aider dans des phases spéciales, ils sont plus ou moins rapide selon leur capacité de puissance. Différents engins vous seront parfois proposés comme un blindé ou une machine volante. La nanoforge portée à votre bras vous permet d’effectuer des réparations, pour des passages bloqués (un pont par exemple), mais aussi remettre en place ce que vous aurez détruit et c’est juste indispensable si vous avez volatilisé l’escalier vital pour continuer votre progression.
En plus du mode solo, il y a un mode "Ruine" dans lequel vous devrez détruire un maximum de choses en moins d’une minute. L’autre mode est "Infestation" où il faudra protéger un bâtiment face à 30 vagues d’assauts successifs, il est jouable en local à 4 joueurs uniquement. L’absence d’un vrai monde de combat online handicape fortement le titre face à la concurrence.
Graphismes :
La direction artistique est volontairement sombre et glauque avec de grandes phases souterraines qui occupent pratiquement l’intégralité du jeu. Avec les dominantes noires des cavernes, rouges de la lave et du feu et bleues des lumières artificielles. Le level design souterrain devient vite lassant et morne, par sa répétitivité et son ambiance, le retour à la surface de Mars en devient presque attirant !
Le moteur physique GeoMod tient encore une place très importante dans le jeu. Il est sacrément efficace et complet, il réhausse avec brio le moteur 3D principal qui lui fait ce qu’il peut, car il date tout de même déjà de 2009.
Bilan :
Un jeu violent, nerveux, mais avec un level design répétitif fait de couloirs et cavernes. Il est pourtant techniquement au niveau. Mais la durée de vie réduite par rapport à l’épisode précédent avec seulement 7 à 8 heures de jeu, le manque de modes en ligne et la réduction de liberté de mouvement pourra faire regretter l’épisode précédent. Heureusement le gameplay de destruction totale est encore excellent.
Note : 13/20