Voici venu le temps des rires et des... Non on va s’arrêter là, les rires suffisent pour parler de ce Ship Simulator Extremes, développé par VSTEP, qui se veut être une simulation maritime, mais qui coule sous de nombreux bugs en tous genre. Dommage car ça partait d’une bonne intention.
Le menu principal nous propose de partir en mer librement (mode bac à sable), en multijoueur ou bien à travers différentes campagnes suivant que vous préférez vous consacrer au tourisme, au transport de marchandises ou encore aux patrouilles maritimes par exemple. L’une d’elles est consacrée à Greenpeace et vous fera découvrir toute une série de navires authentiques estampillés Greenpeace tels que l’Esperanza ou le Rainbow Warrior III. Une fois démarrée, et bien c’est la débrouille ! Pas de didacticiel, aucune info sur les commandes. Heureusement, il y a quand même une mission appelée « tutoriel » dans le choix des missions solo, mais il faut le savoir.
La suite est relativement lente, normal on est à l’opposé d’une F1. Il faut du temps pour virer de cap, ou tout simplement stopper l’engin. Certes, un petit speedboat sera plus agile que le Pride of Rotterdam, fleuron de la flotte chez P&O, c’est logique mais il faut y penser, car en cas de collision... Vous aurez deviné la suite. Pendant vos péripéties, vous aurez le choix des caméras. Soit extérieures, de loin les meilleures vu la qualité de détail, soit intérieures, celles-ci étant tout à fait immondes à cause des graphismes fades et trop peu détaillés. Au contraire de la mer qui est plutôt bien réalisée, tout comme les quelques détails dans les ports. On reconnaîtra aisément les Falaises Blanches de Douvres et ses différents quais d’embarquement. A ce sujet, bon nombre de lieux sont présents. Vous passerez par Calais, Rotterdam, New York, Sydney, l’Antarctique et bien d’autres. Chaque sélection, que ce soit le navire ou le port, est agrémentée d’un petit descriptif bien sympa pour vous apprendre un peu plus sur son histoire et son utilisation.
Alors qui dit mer, dit aussi tempête. Eh oui, vous devrez parfois braver la météo pour mener à bien votre mission. C’est là certainement un des points les plus positif du titre qui nous donne un rendu tout à fait réaliste des conditions météo. N’empêche qu’on regrette de voir parfois son bateau submergé comme un sous-marin ou bien complètement en l’air, comme s’ils leur poussait des ailes...
Et oui, la série des Ship Simulator est une nouvelle fois en train de prendre l’eau. En règle générale, une simulation se veut relativement précise, réaliste et soignée pour pouvoir attirer les fans et leur proposer des challenges qui ne leurs sont pas forcément accessible en pratique. Être capitaine d’un bateau n’est pas possible pour tout le monde, et c’est pourtant un souhait que l’on entend bien souvent. On ne peut que regretter la médiocrité de la réalisation de ce soft qui frise la limite de la décence avec tous ces bugs, malgré un contenu très complet et des effets sonores et visuels assez réussis. En attendant un gros gros patch correctif, la note ne peut pas être plus haute.
Note générale : 10/20
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