Surgeon Simulator 2 capture fidèlement l’esprit de Docteur Maboul, le jeu de plateau de test d’habileté de MB (Milton Bradley) : c’est amusant avec des amis, mais il peut être extrêmement fastidieux si vous y jouez seul.
Sans aucun doute, il y a de la joie à avoir la première fois que vous plongez dans Surgeon Simulator 2. La richesse des articles à votre disposition est époustouflante, même si le NHS froncerait les sourcils face à leur utilisation chirurgicale.
Oui, vous pouvez casser les côtes de votre patient avec un marteau chirurgical, mais pourquoi se donner la peine d’en chasser un alors que vous avez juste un réservoir d’oxygène assis ? Quelques coups dans la poitrine et le travail est un bon ’un. Et qui a besoin d’une scie à os alors que vous avez une hache parfaitement bonne qui traîne ? Ricaner comme un fou est entièrement facultatif, mais je peux le recommander chaleureusement.
Si vous n’avez pas compris, Surgeon Simulator 2 n’est pas une simulation médicale sérieuse. Comme c’était le cas avec l’original, vous interagissez avec le monde en agitant votre bras, bien que cette fois-ci, vous n’ayez pas à vous soucier de contrôler les doigts individuels. Vous avez un patient avec un intestin grêle maladif ? Vous pouvez le retirer tout de suite - et tant que vous en déposez un nouveau dans la cavité thoracique, c’est une victoire.
Mais plus vous tirez, plus votre patient perd de sang ; Ainsi, même si vous pouvez arracher leur jambe et en gifler une nouvelle, si vous n’utilisez pas de scie à os, ils peuvent saigner à mort entre-temps. Pourtant, même si votre première opération échoue, vous vous remetterez en selle, attendant avec impatience les défis toujours plus grands que Surgeon Simulator 2 vous lancera sûrement. Et après ? Une greffe oculaire ? Du dentaire ? Une chirurgie du cerveau, pourquoi pas ?
Non, c’est tout. Surgeon Simulator 2 peut mélanger les pièces que vous devez remplacer, mais chaque opération est essentiellement la même. Bien sûr, vous effectuez peut-être une intervention chirurgicale avec des jambières sans fesses* et une fausse moustache, grâce à l’option de personnalisation du personnage du jeu, mais il y a un manque de variété impardonnable, en particulier par rapport au simulateur de chirurgien original.
* Surgeon Simulator 2 peut ou non contenir des gars sans fesses.
Bossa Studios a essayé de mélanger les choses en donnant à Surgeon Simulator 2 une histoire, qui vous voit errer dans les couloirs d’un hôpital de formation délabré. Mais ce faisant, ils lui ont volé l’énergie qui a fait du premier simulateur de chirurgien un tel succès. Les éléments du puzzle, qui sont rarement aussi pénibles, semblent totalement inutiles, et l’histoire n’a rien d’extraordinaire. De plus, comme le jeu ne comporte pas de sauvegardes de niveau intermédiaire, vous forcer à vous déplacer introduit une note supplémentaire de frustration.
Après une opération mineure, vous vous retrouvez à courir derrière les murs de l’hôpital - à quel moment, votre sauveur potentiel vous charge d’une autre opération. Il n’ya aucune raison logique pour laquelle, après avoir communiqué les secrets de l’hôpital, vous deviez le faire. Échouez cette opération, qui est presque identique à toutes les autres que vous avez abordées, et vous êtes obligé de refaire les deux opérations de ce niveau.
On a l’impression que Surgeon Simulator 2 veut désespérément être un jeu de puzzle dans la veine de Portal. Mais le classique de Valve était, avant tout, fidèle à son titre ; jouer avec les portails faisait partie intégrante du jeu. Ici, vous passez la moitié de votre temps hors de la chirurgie, à échanger des fusibles et à pousser des boutons, des activités rarement divertissantes.
La grâce salvatrice de Surgeon Simulator 2 est multijoueur ; le facteur amusant multiplie par le nombre de joueurs que vous pouvez engager. Au lieu d’administrer un liquide vital qui empêchera votre patient de saigner à mort, vous faites face au chaos que les autres « chirurgiens » apportent à la table d’opération. Si vous avez de la chance, vous jouerez avec des gens que vous connaissez, en répartissant les tâches et en travaillant ensemble comme une machine bien huilée. Sinon, vous aurez du mal à garder votre malheureuse victime en vie pendant que votre collègue joue « elle m’aime, elle ne m’aime pas » avec leurs membres.
Une autre fonctionnalité intéressante est le mode de création du jeu, qui vous permet de créer vos propres niveaux et de jouer à travers les créations des autres joueurs. Comme pour tout contenu créé par les utilisateurs, les niveaux dans lesquels j’ai plongé étaient un véritable mélange ; Je suis tombé sur plusieurs qui semblaient n’exister que pour augmenter l’expérience des joueurs. Il est révélateur que l’un des niveaux d’utilisateur les mieux notés tente de recréer l’expérience originale de Surgeon Simulator.
Surgeon Simulator 2 a du mérite en tant qu’expérience multijoueur, d’autant plus si vous pouvez impliquer un groupe d’amis gin-gin. Mais en tant que jeu solo, vous constaterez que c’est un pas en arrière répétitif par rapport aux manigances maniaques de Surgeon Simulator.
Note : 13/20
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