Tout comme One Line Coloring qui a déjà eu droit à son propre test, Trancelation est lui aussi un jeu qui nous vient du studio MythicOwl. Ceux qui l’ont déjà lu sauront donc déjà que ce studio se spécialise dans les jeux prônant l’apprentissage ou au moins l’amélioration de certaines compétences chez leurs joueurs, ce qui ne manque pas de prendre place dans Trancelation. C’est même d’ailleurs toute la base du jeu, car comme son nom l’indique, le but y sera de traduire des mots dans différentes langues réglables au préalable.
Et concrètement la manière de jouer à Trancelation est, comme pour One Line Coloring, terriblement simple. Il suffira ainsi de déplacer sa souris vers différents points de vocabulaire, le premier vers le mot dans la langue natale que vous avez choisie, et ensuite choisir entre différentes réponses possibles pour avoir sa traduction dans la langue ciblée. A noter cependant qu’il vous faudra aussi éviter certains projectiles pendant que vous vous déplacez au risque de perdre une vie, voire de mettre fin à la partie lorsque vous n’en avez plus.
D’ailleurs pas de panique pour ceux qui voudraient vraiment apprendre une langue depuis le tout début, il existe un mode de jeu à réponse unique qui vous proposera ainsi les mots, et leur traduction directe sans aucun autre choix, histoire que vous puissiez apprendre tranquillement le vocabulaire avant de devoir le mettre en pratique dans d’autres modes disponibles.
De même qu’il existe une certaine marge de progression, que ce soit sur le nombre de terrains et de modes de jeu disponibles, mais aussi dans les listes de vocabulaires en elles-mêmes qui proposent diverses cibles comme le langage de bureau, les vacances, l’école, etc… et bien entendu pour les plus néophytes, une liste plus générale appelée “basique”.
Cependant, il faut bien la mécanique de jeu qui consiste à se déplacer de point en point en en évitant d’autres peut être assez répétitive d’une partie à l’autre, et ce même si le terrain ajoute parfois des murs infranchissables ou se modifie lui-même de temps en temps pour les plus éloignés dans la marge de progression. Parce que comme pour One Line Coloring, elle est en soit beaucoup trop simple pour ne pas l’être, ce qui est à la fois une grande force pour permettre même aux enfants de pouvoir y jouer, mais aussi une grande faiblesse dans sa rejouabilité.
Car au final, le gameplay de ce jeu n’est qu’une excuse pour permettre au joueur d’apprendre du vocabulaire dans les langues qui l’intéressent, j’ai moi-même effectué ce test sur de l’anglais et de l’espagnol (et un peu de japonais, mais on y reviendra) pour vérifier un peu ce que celà donnait, et à proprement parlé, c’est plus que correcte. Les mots sont bien traduits et les différents plateaux de jeu sont assez diversifiés pour qu’on évite de s’ennuyer trop vite, même si tout n’est pas tout blanc non plus, et qu’il vaut mieux préciser certains points pour ceux qui seraient intéressés par ce jeu.
Parce que oui, Trancelation est un jeu de vocabulaire, et rien d’autre. Il ne vous aidera pas à construire des phrases, il ne vous aidera pas à apprendre à conjuguer, à parler la langue ou quoi que ce soit d’autre. C’est de la traduction pure et simple, rien de plus. Et c’est ici que nous parlerons donc de mon essai sur le japonais plus qu’infructueux, parce que sans connaître l’alphabet d’une langue qui en a un différent de la nôtre, il est strictement impossible de pouvoir en apprendre le vocabulaire, puisqu’il est impossible de pouvoir comprendre les différents mots.
Tout ça pour dire qu’en conclusion, Trancelation est un jeu intéressant dans ce qu’il propose, et que pour les débutants dans des langues comme l’anglais, l’espagnol ou toute autre qui utilise notre alphabet commun, il peut être utile d’y jouer pour en apprendre le vocabulaire, mais que si votre but est réellement de pouvoir parler et discuter dans ces langues, il vaut mieux passer directement par des cours, car en plus de ne pas atteindre votre but, vous risquez aussi de rapidement vous lassez des parties longues et répétitives que le jeu propose.