Avant toute chose, il faut savoir que “Until The Last Plane” est plus qu’un jeu développé par un studio indépendant, c’est un jeu conçu et édité par un seul et unique développeur/éditeur. Certes, cela n’atténuera pas les divers défauts (selon moi bien entendu) que je vais énoncer plus bas, mais je me devais tout de même de le préciser.
Car au final, “Until The Last Plane”, c’est quoi ? Eh bien c’est un jeu de gestion de base aérienne durant la Seconde Guerre Mondiale. L’histoire n’est pas spécialement développée puisqu’elle est relativement connue de tous, et tout ce que vous saurez, c’est qu’il va falloir effectuer des missions pour le compte de la Nation avec laquelle vous aurez choisi de jouer.
Tout le reste tournera alors autour du gameplay. Somme toute basique, mais tout de même terriblement efficace, celui-ci se jouera totalement à la souris pendant que vous préparerez votre prochaine mission, et surtout que vous vous occuperez de vos avions. En effet, plus que la mission en elle-même, la partie principale de ce jeu consiste à de la préparation. Il vous faudra donc vérifiez votre carburant en permanence pour savoir si vous en aurez assez, de même pour vos munitions, l’état de vos avions, etc… . La réussite et surtout la survie de vos pilotes dépend essentiellement de vous, et pour les voir revenir en vie, il vous faudra prendre bien des précautions.
Mais même si sur papier, tout semble relativement plaisant, plusieurs problèmes pointent rapidement le bout de leur nez. En effet, le gameplay est terriblement efficace de par sa simplicité, et peut-être un peu trop. Votre clavier ne vous servira qu’en de très rares occasions (voire pas du tout), les combats ne se font pas en temps réel mais bien en choisissant parmis plusieurs actions possibles, ce qui leur donne une répétitivité très vite lassante (d’autant plus que ce sont toujours les mêmes trois choix qui reviennent.) et surtout, les journées se répètent encore et encore sans qu’on ait réellement l’impression d’avancer. En somme, les missions s’enchaînent sans spécialement changer quoi que ce soit, si ce n’est peut-être vos pilotes qui gagnent un peu en compétences, bien qu’assez anecdotiques.
Pourtant, “Until The Last Plane” partait sur d’assez bonnes bases. Il est facile à prendre en main, l’univers est connu et n’apporte que peu de termes techniques et surtout, les premières parties sont assez amusantes une fois que le système de mission est pris en main. Mais malheureusement, peut-être est-ce le manque de gameplay diversifiés ou encore le style de jeu de gestion qui se rapproche un peu du Point And Click, mais il est plus que probable qu’après quelques heures à peine, vous vous en lassiez.
En conclusion, je le conseillerai plutôt à des gens qui n’ont pas peur de jouer à des jeux assez répétitifs, voire parfois assez lents et dont le gameplay n’est pas très dynamique mais toutefois assez sympathique.