Ceux qui connaissent et apprécient Civilization V ont bien raison car il s’agit là d’un excellent titre. Il est temps de changer un peu et d’accueillir Warlock : Master Of The Arcane, produit par le studio russe de Ino-Co. Un titre qui espère faire chavirer les cœurs de tous les amateurs, mais comment y parvenir ? La réponse est simple, avec de biens beaux atouts.
Tout débute sur la page de démarrage où certains joueurs s’écrieront « mais où est le multijoueur ??? ». Et non, il n’y en a pas, vous pouvez oublier la connexion Internet, ce ne sera pas nécessaire. Pas la peine de crier au scandale, attendez de lire la suite. Nous démarrons donc une partie avec le choix entre 5 niveaux de difficulté, et arrivons sur l’écran de paramétrage du monde. Quatre tailles de cartes sont disponibles (et la XL est vraiment gigantesque), plusieurs types de maps (continents, archipels, etc...), le libre choix du nombre de factions (jusqu’à 8 en même temps) et de mondes complémentaires. Autant dire que si vous poussez tout à fond, vous n’aurez pas la possibilité de terminer le jeu en 10 minutes. Les plus vaillants pourront relever ce défi en choisissant en parallèle la difficulté extrême. Fins stratèges, vous ne serez pas déçus !
Une fois cela fait, on découvre l’écran de sélection de personnage. Et oui, il faut bien un leader dans votre faction. Le choix en personnages prédéfinis est vaste, et il vous est possible de paramétrer celui de votre choix à votre guise, que ce soit : ses sorts de départ, ses compétences ou encore sa bannière. Et c’est parti, la carte est créée, et vous voyez uniquement votre ville de départ, toute petite, le reste étant survolé de nuages et ne demandant qu’à être découvert.
Tout de suite, vous vous retrouvez aux commandes de Civilization V... Ha non, c’est bien WMOTA ! Pas de complexité point de vue graphismes, juste suffisamment de détails pour que ce soit joli et que ça tienne la route. La map est découpée en hexagones et vous devez faire avancer vos unités pour découvrir les autres factions, mais également trouver des ressources. Les 3 principales sont l’argent (monnaie d’échange), la nourriture et la mana. Petit à petit vous devrez construire des bâtiments traditionnels nécessaires pour votre évolution, comme des sites d’extraction de minerais (des mines quoi !), des greniers, des moulins, un bureau des taxes, etc... mais aussi des bâtiments propres à vos unités. Armureries, guilde des voleurs, forges, tours de défense, remparts et j’en passe. Le nombre de construction est donc conséquent.
Au fil de votre progression, qui se déroule au tour par tour, vous tomberez sur des quêtes annexes à réussir afin de gagner en expérience pour vos unités ou en ressources, voir même en notoriété avec les Dieux si telle est votre voie. Cet ajout donne un petit côté RPG au titre pourtant bien stratégique, tout comme l’évolution de vos troupes grâce à l’expérience qu’elles acquièrent, et c’est plaisant. Le reste de votre épopée consiste à connaître les factions qui peuplent ce monde, et soit les anéantir, soit décrocher un traité de paix qui vous permettra éventuellement de prendre l’allié par surprise comme un cheval de Troie. Gardez juste en tête que vos alliés peuvent aussi faire de même avec vous... Vous voila prévenus !
Nous avons là un jeu très intéressant, tant pour sa réalisation que pour son contenu. Celui-ci est certes moins important qu’un Civilization, mais vous en aurez déjà pour de longues heures afin de parcourir l’ensemble de ce qui est proposé. Pour 19,99€ sur Steam, ce serait dommage de passer à côté de cette petite perle qui apporte quelques éléments nouveaux. A conseiller vivement.
Note globale : 17/20
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